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Rétrospective de l’année 2020 dans la formation

Rétrospective de l’année 2020. L’heure du bilan a sonné ! Que s’est-il passé dans le milieu de la formation depuis janvier ? Quels bouleversements a provoqués l’épidémie de la Covid-19 ? Quels ont été les changements règlementaires ? Plongez dans une rétrospective pour retrouver tous les faits marquants et se tenir à jour.

La formation, comme les autres secteurs, s’est adaptée au contexte inhabituel que nous traversons. Déjà bien implanté, l’e-learning est devenu cette année plus populaire et plus riche. Les formateurs ne se sont pas contentés de le proposer plus largement, l’e-learning a été amélioré sur de nombreux points :

1. Le mobile learning a désormais le vent en poupe. Le vaste domaine de la formation s’aligne sur les pratiques de ses utilisateurs. Ceux-ci sont de plus en plus mobiles, l’e-learning doit le devenir également. Il est désormais perçu comme une solution d’avenir pour 39 % des entreprises interrogées par Beedeez et myRHline.
2. La vidéo séduit toujours autant. Rien qu’en 2019, 60 % des entreprises intégraient des multimédias dans leurs modules e-learning. Plus courte, plus claire, plus interactive, la vidéo possède des atouts en phase avec les usages.
3. La classe virtuelle remplace (parfois) la classe présentielle. Afin de gommer au maximum la frustration du distanciel, les entreprises, organismes de formation et formateurs ont été innovants : proposer une structure parfaitement connue dans un environnement parfaitement nouveau. La classe virtuelle incarne le pont essentiel entre deux méthodes d’apprentissage. Elle rassure les apprenants et s’utilise en tout temps.
4. Le social learning fait de plus en plus de bruit. Dans la même veine que la classe virtuelle, hors de question qu’un écran crée un fossé entre les stagiaires ! Échanges avec des experts, tutorat, groupes de discussion, méthodes d’observation, mentorat… Le social learning prend de nombreuses formes pour le plus grand bien des apprenants

L’appli CPF a un peu plus d’un an, c’est l’occasion de faire le point sur les 4 nouveautés :

Basculement des opérateurs

– Les OPCA ne financent plus le CPF, c’est désormais à la charge de la Caisse des Dépôts ;
– Les branches professionnelles ou France Compétences alimentent les dépenses de l’apprentissage ;
– Les ATpro, structures créées en janvier, prennent en charge le CPF de transition.

Apparition du CEP

Au-delà de la liberté sur ses choix de formation, le salarié bénéficie d’un accompagnement entièrement personnalisé, gratuit et anonyme de la part du Conseil en Évolution Professionnelle.

Il peut discuter de sa montée en compétences, d’un changement de poste ou d’entreprise, d’une reconversion et, plus globalement, de son évolution professionnelle.

Simplification de la transition professionnelle

Puisque le CPF de transition est opérationnel depuis le premier trimestre, tous les salariés peuvent monter un projet de reconversion, sous réserve d’avoir travaillé 12 mois dans la même entreprise et d’exercer depuis 24 mois au minimum.

Ouverture du CPF

Bonne nouvelle pour les indépendants, et surtout pour les formateurs, tout le monde possède son accès sur le portail CPF pour connaître son crédit, accéder aux formations ou parcourir le catalogue.

Aujourd’hui, pour orienter leurs efforts en termes d’expérience apprenant, les formateurs se basent sur de nouveaux éléments :

– L’ergonomie est au centre des attentions : place des flèches, intégration du clavier, zones de clics… Tout est passé en revue pour simplifier la navigation et s’adapter à l’écran du mobile.

– Les formats sont multipliés : infographies, vidéos, quizz, sondages… Tout devient support d’apprentissage. Ludiques et variés, les nouveaux médias offrent des perspectives et des approches très intéressantes pour les stagiaires et pour leur relation avec le formateur. Selon cette même volonté de varier pour s’adapter, les séquences sont disponibles sur ordinateur, smartphone ou tablettes. Ainsi, quel que soit son parcours, l’utilisateur a toujours son e-learning à portée de mains.

– Les modules sont raccourcis : tout le métier s’accorde à dire qu’il faut diminuer la durée des modules afin de s’aligner avec l’attention actuelle des apprenants. Inutile de parier sur des séances longues, leur contenu va s’effriter au contact d’une attention diminuée. Les vidéos, par exemple, excèdent rarement 5 minutes en ce moment.

Moins nouveau, mais modifié au vu des outils disponibles, l’analyse de l’engagement. Il est maintenant possible de s’appuyer sur des solutions de mesures quantifiables et qualifiables pour juger du succès de sa formation.

Du côté formateurs, deux informations sont à retenir : l’échéance de certification Qualiopi est repoussée au 1er janvier 2022. En attendant, le référencement Datadock reste d’actualité. Concernant les structures déjà certifiées, elles en profiteront pendant 4 ans au lieu de 3.

K/WI Formation est certifié Qualiopi et s’engage ainsi depuis des années dans une démarche d’amélioration continue.